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vendredi 3 février 2017

Deuxième partie




Voilà déjà plusieurs jours que nous avons arpenté les rives de cette belle rivière Mongole.
Nous déménagions notre campement tous les deux à trois jours. A chaque déplacement nous avons marché plusieurs heures. Des plaines qui n'en finissaient pas, des flancs de montagnes escarpés sans chemin... il n'était pas toujours facile de se déplacer avec des sacs à dos de plus de 20 kg. Les marches étaient longues et éprouvantes pour nos épaules comme pour le dos. A chaque arrivée sur un secteur de nouveau paysages, de nouveaux spots, ainsi que de nouveau espoirs naissaient, nous récompensant de nos efforts.



J'ai passé pas mal de temps à rechercher le taimen depuis le début du voyage. Mise à part quelques suivit de petit taimen, je n'ai pas eu d'autre attaque. Je le cherchais avec des streamers que j'utilise pour le brochet. Après plusieurs jours, changé de coloris. La mouche étant sèche ne coulai pas. J'ai strippé, mais le streamer restait en surface. C'est alors qu'un taimen a attaqué mon streamer mais l'a manqué. Il avait suivi mon streamer qu'ilavait fait coulé avec son attaque. J'ai fais plusieurs passage et à chaque fois il suivait sans attaquer. C'est à ce moment là que je me suis  souvenu qu'ils étaient plus réactifs aux leurres de surface. Ni une ni deux j'ai changé mon streamer contre un modèle flottant. Au premier passage le taimen est monté dessus et cette fois-ci il avait engamé. Je l'ai échoué dans peu d'eau. J'ai pu enfin admirer de près mon premier taimen. Certes c'est un petit spécimen. Mais qu'importe, la joie de toucher se poisson emblématique de la Mongolie était immense.




Lors d'une nuit, nous avons été réveillés par le hurlement des loups.


La Mongolie offre des instants de lumière magique.




Quelques petits taimens ont étaient prit avec des petits streamers en cherchant une grosse lenok.



Lumière sur ombre.





La rencontre avec les nomades. Des personnes avec le cœur sur la main. Nous avons été invités plusieurs fois à manger, ou boire un thé au lait de yak. 
J'ai aidé un père et ses 3 enfants à pousser leur moto qu'ils chevauchaient à 4, pour traverser un gué.  Nous avons tenté de parler un peu... Ils m'ont regardé pêcher quelques ombres avant de reprendre la route.



Les journées commençaient à être de plus en plus froides. Quelques petites gelées au lever du jour nous annonçaient une baisse de l'activité des poissons. Malgré cela, quantité d'ombres et de lenoks ont étaient pris.


Même un petit taimen.


Avec ces températures qui avait baissée, l'activité des insectes avait elle aussi diminué. J'avais sur moi quelques noyées qui ont donné de bons résultats. Je pratique peu cette technique, mais que je trouve plaisante à pratiquer dans de jolie courant où grouille des ombres.


Gros yeux, nageoires surdimensionnées, grande gueule, taillées pour les conditions extrêmes.



De belles lenok très difficiles à atteindre gobaient dans la veine principale.




Aux heures les plus chaudes de la journée les ombres gobaient avec violence.




Vol d'oie à tête barrée.


Vue imprenable sur le camp.


Le ciel se montrait de plus en plus menaçant. La pluie tombait de plus en plus souvent, mais nous épargnait comme par bienveillance. 







A bientôt


Marc

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