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jeudi 16 février 2017

Troisième partie et fin






Les nuits étaient de plus en plus froides. Puis, un matin nous nous sommes réveillés avec les sommets enneigés. 
Les sauterelles avaient disparu avec ce froid, et il n'y avait quasiment plus d'insectes sur la surface de l'eau. Les gobages étaient rares, et les poissons s'étaient éloignés des zones peu profondes. Il n'était plus possible de les pêcher à vue.
Les journées avec vingt à trente poissons chacun sont maintenant derrière nous. Mais pour ce premier jour sous la neige, nous ne parviendrons pas à faire le moindre poisson, et pour cause, en cette saison il ne devrait pas faire si froid. Comme nous étions venus ici sans autres moyen de locomotion que nos jambes, nous avons limité notre matériel pour soulager nos sacs déjà bien lourds en ne prenant pas nos waders. Et les rares poissons qui gobaient ce jour là n'étaient pas pêchables depuis la berge. 



La fin de notre voyage approche. Il était temps de se rapprocher de la ville où nous prenions notre avion. Sur le chemin du retour, on s’arrêtait sur quelques secteurs qui nous ont rapporté les plus belles pêches.






Le ciel se dégage petit à petit. Je profite que les poissons ne soient pas actifs pour aller arpenter les montagnes.








Le soleil parvenait chaque jour de plus en plus à percer les nuages. J'ai profité de ce soleil pour traverser la rivière en caleçon. L'eau était vraiment très froide.
Rencontre d'un couple de cygnes chanteurs.


Je suis tombé sur un troupeau de chameaux qui appartenait à un nomade. 







Depuis plusieurs jours nous n'avions pas fait un seul poisson. J'ai repéré un ombre gobant à bonne distance. Il a fallut revenir sur une sèche bien plus petite et aussi sur une pointe bien plus fine pour le faire monter sur la mouche. 


Après deux semaines passées sur les rives de cette magnifique rivière, nous avons prit le chemin de l’aéroport. Juste avant de quitter la rivière j'ai tenté quelques lancés dans un pool. Mon streamer nageait tranquillement en surface, un beau taimen est monté dessus, mais il avait loupé son attaque. Je n'ai pas eu l'occasion de prendre un gros taimen, mais j'ai quand même eu la chance de toucher ce poisson mythique.
Il me restera plus qu'à revenir en terre Mongole pour en découdre avec un vrai gros.








A bientôt



Marc

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